Comment faire
Bon ! C'est dimanche matin mais on va faire comme ci c'était le soir...
Certains soirs...
Certains soirs où la lune invite ses fantômes
Des langues se délient
Et la lueur jaune y consume les cendres
Des terres agonisant
Des mots évanouis
Une lueur froide accoste les rivières
Les torrents et les fleuves
Les voiles au vent salin
Hante le transparent de souvenirs opales
Et des spectres de feu la mer aux chants marins
Les ciseaux de la nuit découpent les maisons
Qu’aux premiers rayons vagues on devine le port
Le clocher de l’église ajusté d’horizon
D’infinis points de mire où l’eau grise s’endort
D’innocentes lumières vagabondent et s’enfuient
Sous le phare incertain survolé des étoiles
Les écumes avalées amarrées à la nuit
Sont qu’une ombre de l’ombre où l’eau tisse sa toile
A la grève se lisse un faisceau rocailleux
Des galets policés aux rondeurs encéphales
Et les sables blanchis ont cet air capiteux
Que la mer envahit dans la nuit qui s’affale
Certains soirs où la lune invite ses fantômes
Des langues se délient
Et la lueur jaune y consume les cendres
Des terres agonisant
Des mots évanouis
Certains soirs...
Certains soirs où la lune invite ses fantômes
Des langues se délient
Et la lueur jaune y consume les cendres
Des terres agonisant
Des mots évanouis
Une lueur froide accoste les rivières
Les torrents et les fleuves
Les voiles au vent salin
Hante le transparent de souvenirs opales
Et des spectres de feu la mer aux chants marins
Les ciseaux de la nuit découpent les maisons
Qu’aux premiers rayons vagues on devine le port
Le clocher de l’église ajusté d’horizon
D’infinis points de mire où l’eau grise s’endort
D’innocentes lumières vagabondent et s’enfuient
Sous le phare incertain survolé des étoiles
Les écumes avalées amarrées à la nuit
Sont qu’une ombre de l’ombre où l’eau tisse sa toile
A la grève se lisse un faisceau rocailleux
Des galets policés aux rondeurs encéphales
Et les sables blanchis ont cet air capiteux
Que la mer envahit dans la nuit qui s’affale
Certains soirs où la lune invite ses fantômes
Des langues se délient
Et la lueur jaune y consume les cendres
Des terres agonisant
Des mots évanouis