"Tout crépuscule est double, aurore et soir. Cette formidable chrysalide qu'on appelle l'univers tressaille éternellement de sentir à la fois agoniser la chenille et s'éveiller le papillon."
Victor Hugo
Scepticisme Distingué : Epilogue
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- Rongeur de TraKaï
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"Humain, trop humain"
Se confondant dans l'aquarelle du Destin,
Le peuple solitaire issu du Grand Festin
Va et ère en mendiant sur les routes de l'onde,
Aux effluves magiques qui sur la Terre abondent.
Fauchant de son regard les plaines endolories,
Il raisonne et profite de la Terre et ses fruits.
Sevré tôt dès l'enfance par la modernité,
L'homme aveugle obéit aux valeurs inculquées.
Désabusé, meurtri, le sceptique acharné,
Critiqua le langage et tous ses sens faussés.
Levant son verre bien haut l'Illusion déclama:
"La vie entière n'est rien face à un bon repas"
Mais le convive ravi refusa la leçon,
Exprimant sa pensée vivement en la façon:
"Prenez le temps de vivre, respirez chers amis,
Car la vie en son temps distribuera ses fruits."
Par la vie le prophète entendait la Nature,
Mais prophète il ne fut car l'Illusion perdure...
Se confondant dans l'aquarelle du Destin,
Le peuple solitaire issu du Grand Festin
Va et ère en mendiant sur les routes de l'onde,
Aux effluves magiques qui sur la Terre abondent.
Fauchant de son regard les plaines endolories,
Il raisonne et profite de la Terre et ses fruits.
Sevré tôt dès l'enfance par la modernité,
L'homme aveugle obéit aux valeurs inculquées.
Désabusé, meurtri, le sceptique acharné,
Critiqua le langage et tous ses sens faussés.
Levant son verre bien haut l'Illusion déclama:
"La vie entière n'est rien face à un bon repas"
Mais le convive ravi refusa la leçon,
Exprimant sa pensée vivement en la façon:
"Prenez le temps de vivre, respirez chers amis,
Car la vie en son temps distribuera ses fruits."
Par la vie le prophète entendait la Nature,
Mais prophète il ne fut car l'Illusion perdure...
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Tourments Invalides
L'illustre souverain, qui prit en aparté
Le funeste Malin, approuvant ses péchés,
Sombra dans la démence, après avoir sauvé
De ce monde sobre et rance les infâmes entités.
La souffrance endurée, cet éprouvant fardeau
S'enfuit en mélopée, chavirant du radeau
De la Méduse meurtrie, resserrée dans l'étau,
Sur le papier jauni, au contact de l'eau.
Fuyant les apparences, les corps décapités,
Cultivent cette souffrance, pour sauver l'amitié
De la foule des passions, des désirs refoulés,
Source d'inspiration, siège des atrocités.
L'illustre souverain, qui prit en aparté
Le funeste Malin, approuvant ses péchés,
Sombra dans la démence, après avoir sauvé
De ce monde sobre et rance les infâmes entités.
La souffrance endurée, cet éprouvant fardeau
S'enfuit en mélopée, chavirant du radeau
De la Méduse meurtrie, resserrée dans l'étau,
Sur le papier jauni, au contact de l'eau.
Fuyant les apparences, les corps décapités,
Cultivent cette souffrance, pour sauver l'amitié
De la foule des passions, des désirs refoulés,
Source d'inspiration, siège des atrocités.
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Esquisses
Lorsque le ciel se lève
Au-delà des récifs
Les bateaux sur la grève
Se balancent tels des ifs,
Et le murmure du vent
Caressant les rochers
Couvre les cris stridents
Des matelots apeurés.
L’Homme avait cette nature de vouloir conquérir,
De tout s’approprier sans la crainte de détruire.
Mais lorsqu’il voit au loin sa propre destruction,
La peur le rend fébrile, victime de sa passion.
Dans les cales des navires,
Les épices exotiques
Attendent l’heure de nourrir
Les rêves des nostalgiques.
Et les liqueurs fruitées
Et les herbes que l’on fume
Servaient à oublier
Les embruns et la brume.
Malade, l’Homme fut touché par la curiosité.
Il voulait tout connaître, tout voir, tout découvrir.
Mais lors de ses périples, il connut l’étranger,
Perdant ses habitudes, il voulut le détruire.
C’est cette humanité aux couleurs contrastées,
Aux développements divers et souvent opposés,
Que l’Homme a découvert dans la modernité,
Divisant, inconscient, sa personnalité.
Lorsque le ciel se lève
Au-delà des récifs
Les bateaux sur la grève
Se balancent tels des ifs,
Et le murmure du vent
Caressant les rochers
Couvre les cris stridents
Des matelots apeurés.
L’Homme avait cette nature de vouloir conquérir,
De tout s’approprier sans la crainte de détruire.
Mais lorsqu’il voit au loin sa propre destruction,
La peur le rend fébrile, victime de sa passion.
Dans les cales des navires,
Les épices exotiques
Attendent l’heure de nourrir
Les rêves des nostalgiques.
Et les liqueurs fruitées
Et les herbes que l’on fume
Servaient à oublier
Les embruns et la brume.
Malade, l’Homme fut touché par la curiosité.
Il voulait tout connaître, tout voir, tout découvrir.
Mais lors de ses périples, il connut l’étranger,
Perdant ses habitudes, il voulut le détruire.
C’est cette humanité aux couleurs contrastées,
Aux développements divers et souvent opposés,
Que l’Homme a découvert dans la modernité,
Divisant, inconscient, sa personnalité.